Sacré de Birmanie

Couleurs :

Il existe actuellement une vingtaine de couleurs, mais le seal point, le blue point, le chocolate point et le lilac point sont les plus courantes.

Tête :

Les joues doivent être pleines et rondes. Le front est légèrement bombé et les oreilles sont plutôt petites. Le menton est fort et le nez moyen, sans stop.

Les yeux sont d’un beau bleu soutenu.

Fourrure :

Le birman est un chat à poils mi-longs. La fourrure sera plus abondante sur le dos et les flancs, de texture très soyeuse, très douce au toucher. Il a une opulente collerette et sa queue de longueur moyenne est très touffue.

Points colorés :

Ils sont les mêmes que pour le siamois, c’est-à-dire le masque et les oreilles, les pattes et la queue. Le reste du corps est de couleur crème ou coquille d’œuf très claire.

Gantage :

Il doit être le plus symétrique possible, tant aux pattes avant qu’aux pattes arrière. Le gantage est d’un blanc pur et s’arrête à l’articulation entre le pied et la jambe. Aux pattes postérieures, le blanc se termine en pointe, sous le pied. C’est ce que l’on appelle les « éperons ».

Caractère :

C’est un chat qui séduit par son intelligence et par l’affection qu’il porte à sa famille. Il s’adapte parfaitement à tous les modes de vie, mais sa fourrure nécessite des soins réguliers.

La légende est tellement belle qu’il est difficile de ne pas y croire…

Bien avant la naissance de Bouddah, il y a donc très longtemps, se dressaient un peu partout en Asie des temples consacrés au culte de la déesse Tsun-Kian-Ksé. Ces temples étaient gardés par des moines accompagnés de chats blancs. Lorsqu’un moine venait à mourir, il se réincarnait sous la forme d’un petit félin. Les moines étaient dirigés par Mun-Ha, un sage à la chevelure d’un blanc immaculé et sa barbe avait la couleur de l’or. Il était accompagné de son chat Sinh qui servait d’oracle à l’ensemble de la communauté. Mais un jour, Mun-Ha fut tué et Sinh sauta sur la tête de son maître. Aussitôt, les pieds du chat prirent la couleur de la chevelure de son maître, tandis que son masque, ses oreilles, ses pattes et sa queue devinrent sombres comme la terre. La couleur or de la barbe du défunt se fixa dans le pelage du chat. Lorsque la déesse Tsun-Kian-Ksé regarda le chat, les yeux de celui-ci prirent la même couleur bleu saphir que ceux de la déesse. Sinh incarnait à la fois le prêtre et la déesse. C’est ainsi qu’il put conduire les moines vers le salut, en traversant un souterrain secret. Lorsqu’à son tour Sinh mourut, les cent chats blancs du temple subirent la même métamorphose. Et aujourd’hui encore, des chats sacrés gardent les temples de Birmanie. Ces chats sont vénérés et les pires châtiments attendent ceux qui mettraient fin aux jours de l’un d’entre eux…


C’est en 1919 qu’un couple de chats sacrés de Birmanie fut expédié vers la France où naquit la première nichée. Au début de l’élevage de cette race magnifique n’existaient que les « seal point » (brun foncé) et les « blue point » (gris clair). Mais dès 1965, les Anglais importèrent quelques sujets français et par des mariages avec des persans colourpoint et avec des siamois, ils obtinrent des nouvelles couleurs, à savoir le « chocolate point » et le « lilac point » (gris rosé). Ce sont également les Anglais qui développèrent l’élevage du « red point » (roux) et du « cream point » (crème).

Les variétés « tabby », c’est-à-dire porteurs de marques zébrées viennent compléter la garde-robe du birman qui ne manquait déjà pas de charme. On peut donc dire qu’il y a actuellement des chats sacrés de Birmanie pour tous les goûts. A vous de choisir le plus beau… tout un programme…